La migration

A LA RECHERCHE DU BONHEUR !

Depuis plusieurs années déjà, les jeunes africains quittent leur pays pour aller à l’occident vivrent.

Selon une étude parue en 2016, 42% des africains de 15 à 24ans et 32% des diplômés du supérieur sur le continent déclarent vouloir émigrer. Attiré par le niveau de vie élevé des pays d’accueil, ils fuient le manque de perspectives de leurs dirigeants. La question qui taraude notre esprit est celle de savoir : Quelle est la véritable raison qui poussent les jeunes africains à effectuer des migrations clandestines pour l’occident ?

De prime abord, nous pouvons constater que l’une des raisons qui poussent les jeunes africains à quitter le continent est le chômage. Que signifie le chômage ?

Le chômage est l’inactivité forcée (des personnes) due au manque de travail d’emploi. En Afrique, le fléau touche principalement les jeunes qui représentent déjà plus de 60% de la population.

-Les causes du chômage

Pour la plupart des experts, cette situation serait principalement due à une inefficacité des politiques publiques mises en place par les différents gouvernements africains depuis le début des indépendances. La rigidité des règlementations existantes dans les pays, réduit la capacité des entreprises à créer beaucoup d’emplois. De plus, l’inadéquation entre l’offre et la demande du marché de l’emploi constitué également l’une des causes majeures de la croissance du chômage et du sous-emploi en Afrique.

-Les conséquences du chômage

· La perte du pouvoir d’achat : En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25% de son revenu, qui décroit en fonction de sa durée le ménage a souscrit à un emprunt immobilier et a des crédits a la consommation, cette perte de revenu peut conduire au surendettement.

· La perte du lien social : L’entreprise étant le lieu de socialisation du salarié, la perte d’un emploi s’accompagne de la perte du réseau et des liens professionnels qui permettent de se socialiser. La dévalorisation du statut du chômeur influence profondément l’image et l’estime que l’individu de lui-même.

· La hausse de la délinquance et de la criminalité : La plupart de condamnés pour vols, trafics ou violences cumulent la précarité et l’exclusion sociales sont liés au chômage. Une étude en 2000 montrait qu’un détenu sur sept n’a jamais exercé d’activité professionnelle et qu’un dur deux est ou a été ouvrier, contre un sur trois dans l’ensemble de la population. Confronté a la difficulté de trouver un emploi, un jeune issu des milieux défavorisés peut donc facilement basculer dans la délinquance.

· L’exode rural : Qui continu a empiré ; les jeunes préfèrent la ville au village.

· L’impact du chômage sur les salariés en poste La hausse du chômage entretient un climat d’insécurité dans l’esprit des salariés qui ont peur de perdre son niveau hiérarchique, le salarié peut utiliser de multiples stratégies d’évitement : se soumettre aux ordres, contribuer au « sale boulot », accepter la dégradation de ses conditions de travail.

Pour pallier à ce problème qui poussent les jeunes africains à effectuer des migrations clandestines au détriment de leurs vies les dirigeants africains doivent :

· Encourager les jeunes la création d’entreprise par les jeunes : Le problème de l’insertion des jeunes est avant tout un problème d’emploi. Il faut alléger la fiscalité des entreprises pour rendre les entrepreneurs plus heureux et ainsi favoriser la création emplois. Plutôt que de laisser les jeunes aux portes de entreprises.

· La diaspora : ces personnes peuvent contribuer la création d’emplois par le biais des envois de fonds. Des africains à l’étranger ont, dans plusieurs pays, financé des projets collectifs dans leur village (la poste, le système d’alimentation en eau potable, des dispensaires communautaires et la rénovation des écoles).

· L’agriculture moderne : Depuis une décane, l’agriculture est un moyen très important de création d’emplois et de richesse. Pour que les jeunes cessent l’exode rural et s’engagent dans l’agriculture, il faudrait passer d’une agriculture qui se soucie davantage de la commercialisation des gains de productivité par l’innovation technologique et de l’appui des infrastructures.

In fines, nous pouvons dire que les africains ont les dirigeants qui méritent. Je ne pourrais finis sans avoir pour ces enfants qui sont sur la photo qui ont perdu leur maman et vu son corps jeté dans la mer pendant la migration clandestine pour l’Espagne.

Que pensez-vous des dirigeants africains ? Peut - on espérer de voir une Afrique prospère un jour ?

Dieu nous préserve